mardi 27 septembre 2016

Quand ton utérus s’entraîne pour les JO

Les contractions du dernier trimestre sont monnaie courante, beaucoup de femme en ont. C'est tellement courant qu'on leur a même donné un joli petit nom, les contractions de Braxton Hicks. Certaine femme n'en aurons pas beaucoup, d'autre en aurons sans s'en rendre compte. Et d'autre en aurons beaucoup.
Moi j'en ai beaucoup, beaucoup, mais alors vraiment beaucoup !



Concrètement depuis ma 26 sa, soit donc le 6ème mois (sachant que je suis à ma 34 sa),  mon gentil utérus ce contracte en moyenne 3 à 4 fois par heure, toutes les heures. Et ça c'est quand il est sympa, quand je fais quelque chose qui l’énerve (à savoir par exemple; changer de position, éternuer, manger, regarder une mouche voler etc) il passe à une contraction toute les 5 minutes pendant 3, 4 voire 5 heure. 
Bon ne m'imaginer pas agonisant de douleur dans mon lit, les contractions de Braxton Hicks ne sont pas trop douloureuse. En tout cas beaucoup moins que les contractions de travail (enfin j'espère parce que sinon je vais accoucher dans mon salon!)

Petit précision, je parle ici de contraction qui n'ont réellement aucun effet, ni sur le col, ni sur le bébé. Je ne suis pas en menace d’accouchement prématurée, je ne suis pas alité ni hospitaliser et pour tout dire mon gynécologue s’inquiète plus de ses chaussette sale que de mon utérus qui se contracte.

Bref quand on a autant de contraction depuis presque 2 mois on passe forcément par plusieurs étapes. 

Les premières fois, en nullipare avertie, je ne me suis pas trop inquiéter, je savais que des contractions peuvent être normales donc pas de panique, on continue sa vie. Puis vient le soir à 3h du matin où ne parvenant pas à dormir je compte l’intervalle entre mes contractions. Toutes les trois minutes... Apres un appel aux urgences de ma maternité, deux spafon et un bain je fini par m'endormir deux petite heures dans mon lit. Réveille à 8h, toujours des contractions toute les 3 minutes, re appelle aux urgences qui me demande de venir faire un point. 
Départ sans trop de panique (je suis un personne naturellement calme) j'arrive à la maternité rien n'a changé, après un monito où effectivement je ne suis pas folle j'ai bien des contractions régulière, un rythme fœtal heureusement excellent et un col long et non dilaté (glam bonjours) on me renvoi chez moi sans plus d'explication qu'un "c'est normal tout va bien", et toujours des contractions. 

S'en suis des longues semaines ou j’hésite entre la peur de trop m’inquiéter et c'elle de ne pas le faire assez. Toujours des contractions et toujours le doute de me demander si ça ne va pas finir par déclencher quelque chose...

Et finalement j'en suis là, 8 semaine et deux visite gynéco plus tard, toujours au même point, Des contractions toute les 15 minute quand ça va, tous les 5 minute quand ça va moins, un col long et un bébé qui fait des looping. Ce qui à changer; mon inquiétude c'est transformer en résignation. Je vais avoir un utérus en béton !

En haut ventre au repos, en bas ventre qui contracte.

Bon avoir autant de contraction ça à au moins deux avantage; je peux me reposer autant que je veux (en même temps j'ai du mal à faire autrement), et je peux me prendre un bain tous les soirs sans culpabiliser (puisque c'est la seul chose qui les calmes).

Et toi tu as eu aussi des contractions pendant ta grossesse ?


ps : comme je suis du genre optimiste je vois 2 fin possible à mon histoire. Soit je suis tellement habituer à mes contractions que j'accouche dans mon salon. Soit après trois mois de contraction non-stop on me déclenche 7j après ma DPA. Je ne sais pas encore quel fin je préfère xD.

samedi 10 septembre 2016

Le jour où mon homme à était plus que parfait !

Dans mon premier article, " Ce jour où tout a changé" j'en étais resté au moment où le gynécologue m’apprenait que j'étais enceinte de plus de 3 mois.



A ce moment précis où il m'a dit "Mademoiselle, vous êtes de nouveau enceinte", mon cerveau c'est étain. J’entendais ce qu'il me disait, enregistrais les informations mais j'étais incapable de régir, incapable de la moindre réaction. Ce qui d'ailleurs avait l'aire d'inquiéter le gynéco qui a dû me répéter une bonne trentaine de fois que j'étais enceinte, et qui c'est même essayer à quelques blague vaseuse du genre, "Mais ça va, il n'y en a qu'un"....

Bref, après avoir pris rendez-vous pour une échographie la semaine suivante j'ai attrapé mon bus pour rentrer chez moi. Comme j'habite un coin pommé mon chéri m’attendait à l'arrêt de bus pour me ramener à la maison.

Il m'a donc vu débarqué avec une tête d'enterrement et m'a demander comment ça s'était passé. Sauf qu'il avait déjà commencé à conduire, je ne voulais lui annoncer ça au volant, je lui ai donc lancé une charment "je te dirai à la maison". Il n'a pas insister et m'a parler de tout et de rien pendant les 5 minute du trajet (heureusement car on n’en aurai pas supporter plus).

Arriver devant la maison il se gare et me demande de raconter, il me dira plus tard qu'il s’attendait au pire, pensant même que j'avais un grave problème de santé, peut-être même un cancer...

Je lui annonce donc que je suis de nouveau enceinte, que mon stérilet nous à lâchement abandonner et qu'il y a dans mon ventre un bébé de plus de 3 mois. Après avoir confirmé qu'il était trop tard pour avorter il m'a dit c'est mots qui mon immédiatement apaiser. "On va avoir un bébé, c'est super ! Aller ne t'inquiète pas je suis là, tout va bien se passer. Ça va être génial".

Grâce à lui qui a pris les choses tellement bien j'ai pu commencer à réagir, à comprendre ce qui m'arriver, et à m'en réjouir. 



Ce 23 mai restera une date importante pour moi, Car c'est le jour où j'ai vraiment réalisé qu'il sera à tout jamais l'homme de ma vie. Et que bientôt il y'en aurai un deuxième....

samedi 27 août 2016

Ce jour où tout a changé...

J'ai mis du temps à ressentir ce besoin d’écrire, du temps aussi pour comprendre ce qui m’était arrivé. Du temps pour faire la paix avec mon corps aussi.
Maintenant que la paix est revenue, le besoin d’écrire est de nouveau là. J'ai besoin d'en parler, de poser des mots sur cet histoire unique et pourtant si banale. 



Mais pour que vous compreniez bien tout je dois revenir en arrière, bien avant ce jour où tout a changé. On venait juste de s’installer avec Mr Pirate, dans une jolie maison que ça famille nous prête gentiment. Lui à du travaille à n'en plus finir puisqu'il a créé son entreprise et moi je travaille 5j/7 à Sephora, même le dimanche.

Et depuis 1 mois je suis morte de fatigue, je ne mange plus rien. Avec Mr Pirate on est persuadé que je fais une grosse crise à cause de mes mains (j'ai semble-t-il une maladie inconnue qui me  déclenche des douleurs dans les mains et dans les pieds, mais ce n'est pas le sujets). Bref malgré la pilule que je prends sans jamais l'avoir oublié, vomi etc et le fait que j'ai bien eu mes règles 2 semaine avant je me dis que quand même je ferai mieux d’écarter cet hypothèse. Juste au cas où.

J'en parle donc à Mr Pirate, fait un test dans la foulée et me rend compte que je suis belle et bien enceinte. Après discussion on en arrive à la conclusion que nous ne sommes pas prêts pour ça maintenant (bien que nous voulions tous les deux des enfants) et finalement j'avorte début novembre.
Tout ce passe très bien et je profite de l'intervention pour me faire poser un stérilet au cuivre au passage. 

O joie je suis enfin libérer des hormones ! Plus de fatigue intermittente, de libido en yoyo, j'ai enfin la maîtrise de mon corps et je me sens bien. En plus comble de la joie mes réglés on la gentillesse d'être aussi prévisible qu'avant. Le top.

Noel passe, janvier aussi, j’apprivoise doucement mes nouveau cycles, un peu plus de douleurs, plus de flux qui m'oblige à changer ma cup pour le model plus grand. Fin janvier j'ai des douleurs horrible pendant mes règles, mais normale à ce qu'on m'a dit avec le stérilet.

La vie continue, les douleurs ce stabilise jusqu'a plus en avoir, je suis au chômage et en profite pour travailler plus pour Mr Pirate qui a bien besoin de mains en plus. Je me sens en forme, persuader que l'arrêt des hormones me fait le plus grand bien.
Puis viens mais et des douleurs bizarre, des tiraillements dans le ventre, il est temps de faire une petite visite de contrôle pour être sur que mon stérilet ne fait pas de bêtise. 
Rendez-vous pris le 23 mais chez un gynécologue que je ne connais pas.

Je lui parle de mes antécédents et des circonstances de la mise en place de mon stérilet. Il m'explique qu'il va pratiquer une échographie endo-vagniale pour vérifier le stérilet et mes ovaires. Même pas peur, j'en ai déjà fait. 

A ce moment je ne vois pas l'écran, je réponds une nouvelle fois à ses questions sur mon avortement et la mise en place de mon stérilet, je le sens surpris. Et c'est là qu'il m'annonce en tournant l'écran vers moi : "Je vous demande ça parce que je ne vois pas votre stérilet. Par contre il y a un fœtus bien avancé, aux moins de 3 mois. Mademoiselle vous été de nouveau enceinte".


Et ce jour-là, ce 23 mai 2016, tout a changé.